Édito : tiens, voilà le printemps !
ÉDITO
Tiens, voilà le printemps ! La saison où tout fleurit à nouveau, où la nature se pare de belles couleurs après la mise en sommeil hivernale. Qui dit nouvelle saison, dit nouveau numéro de notre magazine consacré encore et toujours, et totalement à notre beau département du Finistère. La mer y tient une place importante avec une invitation à découvrir cette côte sauvage, préservée, du sud Finistère : Moëlan-sur-Mer, la bien nommée, avec ses trois ports nichés dans des criques bien protégées, ses plages.
Découvrir, c’est aussi marcher le long du GR 34 qui serpente le long de la côte et qui vous mène, en passant par Concarneau, jusqu’au pays bigouden, en particulier à Pont-l’Abbé, autre commune portuaire que nous vous invitons à découvrir. Du port, dirigez-vous vers le centre ville où les nombreux commerçants vous accueilleront chaleureusement.
Et le Nord, me direz-vous ? Rassurez-vous, petit à petit, nous remonterons vers les Monts d’Arrée, et puis plus haut encore. Le Finistère est vaste, regorge de gens aux talents multiples, à l’accueil chaleureux. Nous avons choisi délibérément de prendre le temps de les rencontrer, pour vous donner envie d’aller les voir à votre tour. Car ce magazine n’a pas d’autre ambition que de mettre en valeur celles et ceux qui font la richesse de notre département.
L’équipe 29 mille lieux magazine
Label Pierre
Agence singulière
Des châteaux classés, des manoirs discrets, des ruines prometteuses, des vieux murs cachés sous le lierre, voilà le plaisir de Christophe Fresnais, un agent immobilier passionné de vieilles pierres.
Caché, discret, le manoir de la Villeneuve, superbe bâtisse de la fin du XVIè siècle domine le quartier de la gare à Quimperlé. « Nous vendons. Trop grand pour nous. Nous allons nous rapprocher un peu de la côté » confient les propriétaires qui, au fil des années, ont fait de cet édifice breton une magnifique demeure, décorée avec goût, finesse et talent.
Christophe Fresnais, créateur de l’agence immobilière « Label Pierre » arpente le lieu, un sourire d’enfant conquis accroché aux lèvres. « Voilà, c’est ça, mon métier. Découvrir des endroits extraordinaires, des histoires de vie, des passions. Sur des affaires comme celle-là, c’est beaucoup plus qu’une vente, c’est une transmission, un passage de témoin. » L’homme est un passionné, sa main effleure le granit poli d’un escalier majestueux. « Regardez ce travail, ces marches ! Et là, juste dans le coin, en bas, la signature du tailleur de pierre, c’est génial ! »
Après des études de Génie Civil, puis des années dans l’immobilier sur le Morbihan. Le quadragénaire s’est installé à son propre compte. « Je voulais travailler différemment des grosses agences. Moins de réunions et plus de contacts. Plus de temps avec les gens. J’habitais Riec sur Belon, il n’y avait pas d’agence alors je me suis lancé. »
Une deuxième agence a suivi à Quimperlé dans la basse ville. S’il revendique cette spécialisation dans la « belle demeure » Christophe Fresnais entouré de trois collaborateurs reconnaît que le hasard y est pour beaucoup.(…)
Pour en savoir plus, rendez-vous pages 6 et 7 du 29 mille lieux n°2 !
LABEL PIERRE
Agence de Riec sur Bélon : 24, rue François Cadoret – 02 98 71 32 70
Agence de Quimperlé : 9 bis, place Hervo – 02 98 09 25 96
www.label-pierre.com
Trégunc
En plein essor
7 300 habitants, 23 kilomètres de côtes : Trégunc est l’une des communes les plus étendues du Finistère. Située sur l’axe Concarneau-Pont-Aven, avec un centre-ville nouvellement réaménagé, il fait bon y déambuler, s’arrêter chez les commerçants, profiter des nouvelles terrasses et s’y attarder…
« Je ressens les bénéfices du réaménagement du bourg. Les gens sont nettement plus contents !» souligne Michèle Coste de Bagneaux, de la boutique Mamz’elle Juju.
Forte d’un riche tissu associatif, et d’une MJC dont les actions rayonnent sur tout le territoire de la communauté d’agglomération, Trégunc attire chaque année de nouveaux habitants. Le développement économique va de pair avec la nouvelle attractivité du centre-bourg : des marchés hebdomadaires dynamiques, dont un entièrement dédié au bio le mardi, et de nombreux commerces variés, dont le dernier installé est une agence de voyages indépendante.
« Je suis vraiment ravie de l’accueil que les Trégunois ont réservé à un commerce comme le mien, qui sort un peu de l’ordinaire… » souligne Pauline Douguet, du magasin Ty Vrac. Qui sort de l’ordinaire, mais qui s’inscrit parfaitement dans le dynamisme de la commune et d’un centre-ville qui vit bien, au rythme de ces commerces.
Chaque mois de décembre, la commune initie un rendez-vous familial et convivial, « Trégunc en lumières ». Cette année, pour la 10ème édition, un copieux programme d’animations ouvert à tous sera proposé le samedi 16 décembre. Trégunc, une terre marine où il fait bon vivre, grandir, travailler et passer des jours heureux…
Pour en savoir plus, rendez-vous pages 25, 26 et 27 du 29 mille lieux n°3 !
LES COMMERCES DE TRÉGUNC
Retrouvez 6 commerçant(e)s de Trégunc dans le 29 mille lieux n° 3 !
www.tregunc.fr
La sélection littéraire de l'hiver
La sélection des Mots Voyageurs
Ces rêves qu’on piétine
Sébastien Spitzer – Roman adulte – Ed. de l’Observatoire
Allemagne, avril 1945 : les parcours croisés de Magda Goebbels, femme la plus puissante du IIIe Reich et d’hommes et de femmes, survivants des camps. À Berlin, dans le Bunker Berlinois, Magda Goebbels, son mari, ses sept enfants, Hitler et quelques autres se cachent en attendant la mort, en attendant la capsule salvatrice. Sur la route, des hommes et des femmes, survivants des camps, déambulent sur les routes pour rejoindre les villes. Parmi ces déportés, une femme et sa petite fille Ava, leur histoire. Nombre d entre eux seront détenteurs d’un rouleau de cuir contenant des lettres de prisonniers des camps d’extermination. Parmi ces lettres, il y a celles de Richard Friedländer, Juif déporté, père de Martha Goebbels. our à tour, l auteur nous fait rentrer un peu plus dans l intimité de Magda et de sa croyance en son rôle fondateur et bienfaiteur pour l humanité ainsi que dans les mémoires des rescapés.
Un de mes trop rares coup de coeur de cette rentrée. Un livre fort, terrible et magnifique, inhumain/humain, rempli de haine et d amour mais que vous ne pourrez ni lâchez ni oublier. Alors lisez-le
Pour en savoir plus, rendez-vous page 18 du 29 mille lieux n°3 !
LES MOTS VOYAGEURS
2, place Hervot, 29300 Quimperlé
02 98 09 02 66
La Raffineriz
L’art de transformer le riz sous toutes ses formes
Au cœur du quartier historique, au carrefour le plus fréquenté de la basse-ville s’est ouvert le 1er aout dernier, la Raffineriz, un restaurant de Sushis. Ici, pas de doute. Qu’on les aime ou pas, on ressort convaincus : le sushi se déguste, le sushi est bon, le maki, ce n’est pas que du riz.
Il faut dire que Brice Tanguy est un fan de cette spécialité japonaise. Depuis 4 ans, très connecté, il se documente, se forme sur des tutoriels dédiés au sushi et poste ses expériences culinaires sur les réseaux sociaux. Il teste ses créations avec des copains, puis après un bref séjour chez un maître à Brest afin d’affiner sa formation (cuisson du riz et coupe du poisson), il se lance avec sa compagne Adeline Péron, notamment grâce à un financement participatif. « J’aime cette cuisine car on peut la décliner à l’infini. J’aime le mélange des saveurs du monde entier. » Le sushi de la semaine : au magret de canard. Le mois dernier : le sushi italien à base de jambon de parme et basilic ou le californian roll avec du riz au safran (…)
Pour en savoir plus, rendez-vous page 35 du 29 mille lieux n°3 !
LA RAFFINERIZ
4, place Carnot, 29300 – Quimperlé
09 52 30 96 51 (réservez et passez commande à l’avance)
Les Petites Caboches
Il n’y a pas d’âge pour jouer
« Ce sera là ! » Cela fait sept ans que le projet d’une boutique de jouets germait dans l’esprit de cette jeune entrepreneuse. « La ville m’a plu et j’ai été très bien accueillie dans le quartier»
Après un parcours dans les ressources humaines, Alexandra Bouédec a passé le pas début octobre : ouvrir un magasin exclusivement de jouets. Souriante et chaleureuse, elle aime assumer être « rester enfant quelque part… J’aime jouer. Avec mes enfants, je joue et crée beaucoup ». Alors son magasin Les petites Caboches lui ressemble : des jouets en bois, créatifs, de construction, de réflexion… Puzzles, porteurs, poupées, jeux de société, jeux de construction, maison en bois, dinettes, circuits, mobiles, veilleuses … « Je cherche des jouets qui ont du sens et qui éveillent à la curiosité. De marque française principalement, ces jouets s’inscrivent aussi dans une tendance : écologique. Pas de jouets sous licence en plastiques bourrés de cochonneries, dangereux pour les tous petits qui les mettent à la bouche. »(…)
Pour en savoir plus, rendez-vous page 19 du 29 mille lieux n°3 !
LES PETITES CABOCHES
4, rue Brémond d’Ars – 29300 Quimperlé
06 50 97 93 43
Madame Irmat'
La sélection de l'hiver
Dans sa cave ouverte en 2016, Diane offre une large place aux petits producteurs et vins de terroirs, sans oublier une jolie sélection de spiritueux et un espace épicerie fine. Lumière sur trois vins qui enchanteront vos papilles en ces fêtes de fin d’année.
AOP Muscat de Rivesaltes 2015 – Domaine de l’immortelle
Ce petit domaine de 8 hectares a été crée par Yann et Delphine Bouvier, au milieu des immortelles et des châteaux cathares. Au delà de leur démarche en viticulture biologique, c’est un véritable état d’esprit qui anime le couple de vignerons : pas moins de 600 arbres ont été récemment plantés aux abords de leurs vignes afin de recréer un écosystème. Ce muscat de Rivesaltes 2015 (leur premier millésime), avec sa jolie robe dorée, est très floral, avec des notes de poire, d’agrumes confits et de miel. Il sera parfait sur un Roquefort (si si, tentez, ça vaut le coup), sur des desserts au chocolat ou aux fruits frais.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération
Pour la suite de la sélection, rendez-vous page 15 du 29 mille lieux n°3 !
IDÉES
Idées de déco, eurêka !
« Chez Idées, on présente chaque objet comme à la maison. Tous les styles de décoration y sont représentés. Notre éclectisme est volontaire. » Sur près de 750 m2, s’entremêlent tables, fauteuils, chaises, luminaires, lampes, tissus.
Le volume de l’espace est impressionnant. Plusieurs paliers donnent à l’ensemble un esprit loft assumé. Partout, des recoins surprenants. Les planchers craquent. De grandes baies vitrées ouvrent la vue sur la vieille ville de Pont-Aven. Nichée au cœur de la cité des peintres, la boutique de décoration Idées est discrète, spacieuse, lumineuse. A l’origine de ce magnifique commerce de décoration, André et Annette Potin, les parents de Julia Morvan qui nous accueille. « Mon père était architecte d’intérieur. Il a commencé en 1974 dans plusieurs boutiques près du Musée. Puis au début des années 90, il a restauré deux anciennes maisons au garage commun ; lieu où nous sommes. Il avait parié sur cette ville ouverte au monde grâce au parcours de ses artistes. Au début des années 2000, mon frère Mathieu et moi-même avons pris la suite de cette belle aventure. C’était inscrit dans nos gènes, une évidence. Comme Obélix, nous sommes tombés dans une marmite » raconte, amusée, Julia Morvan. Passée par l’Ecole du Louvre, la décoration, l’art et le design n’ont aucun secret pour elle. Meubles, tissus d’ameublement, art de la table, luminaires, objets mode, tapis, accessoires… Des fournisseurs qui viennent de l’Europe entière (Belgique, Italie, Scandinavie) mais aussi et surtout de France (Petite friture, Artcopi, Pierre Frey, Métaphores, Elitis, Jars…). Près de 100 marques et plus de 150 designers sont représentés ici. « Cet éclectisme, nous le souhaitons afin que nos clients aient le choix.» Effectivement, chez Idées, on déambule, on admire, on se sent bien et on se reconnaît. Comme à la maison, où finalement la décoration est diverse : certains objets sont chinés, achetés ou hérités et c’est cette diversité qui donne de l’âme à notre intérieur.(…)
Pour en savoir plus, rendez-vous pages 20, 21, 22 et 23 du 29 mille lieux n°3 !
IDEES Boutique et atelier de décoration d’intérieur
4-6 rue Emile Bernard – 29930 Pont-Aven
02 98 06 03 78 • www.idees.fr
IDEES Boutique et atelier de décoration d’intérieur
4-6 rue Emile Bernard – 29930 Pont-Aven
02 98 06 03 78
www.idees.fr
Sylvain Tricoche, artisan couvreur
L’assurance d’être bien couvert !
Après une quinzaine d’années d’expérience, Sylvain Tricoche a franchi le pas il y a cinq ans en créant son entreprise. Artisan couvreur installé à Tréméven, il voue une vraie passion pour son métier, et plus encore pour le travail bien fait. Isolation extérieure, bardage, couverture… L’entreprise s’est spécialisée dans la rénovation
S
i parfois certains trouvent leur voie professionnelle un peu par hasard, ce n’est pas le cas de Sylvain. Ce métier si particulier de couvreur, il l’a vissé au corps depuis sa tendre enfance. « Je me souviens encore de mon père, totalement autodidacte, construire un appenti accolé à notre maison. C’est à ce moment-là, je crois, que j’ai attrapé le virus : par la suite, à chaque fois que nous nous baladions en ville, la seule chose qui m’intéressait, c’était de regarder en hauteur, de voir les toits des maisons, des bâtiments ». Alors forcément, c’est vers le métier de couvreur qu’il s’est orienté. Après sa formation, il a travaillé une quinzaine d’années en entreprise avant de décider il y a cinq ans de créer sa propre société artisanale : « je crois que le besoin que j’éprouvais de faire connaître mon métier, de transmettre ma passion ne pouvait se faire qu’en travaillant pour mon propre compte ». Car cette passion l’habite toujours tout autant aujourd’hui.(…)
Pour en savoir plus, rendez-vous pages 16 et 17 du 29 mille lieux n°3 !
COUVERTURE S. Tricoche
06 64 70 56 23
Cecilia Ferrario Pourquié - Artiste chorégraphe
Hors des murs, hors du cadre
Son moyen d’expression, c’est son corps, la danse contemporaine, son média. Artiste chorégraphe, Cecilia Ferrario Pourquié inscrit la danse « en partage » comme ligne directrice de sa démarche artistique, en particulier auprès du jeune public. Née à Milan, elle vit dans le Finistère depuis une vingtaine d’années, et aujourd’hui à Pont-Aven.
Cecilia a 19 ans lorsqu’elle intègre le Centre International de la Danse à Paris. Un choix clairement assumé qui va devenir celui d’une vie. « A l ‘époque, le CID était très connu et la formation extrêmement riche ». A sa sortie, elle décide de retourner en Italie pour y créer sa propre compagnie. Mais l’impossibilité pour elle de vivre de son art la conduit à revenir en France, puis aux Pays-Bas où elle entre à l’European Dance Development Center, un centre universitaire expérimental ouvert à Arnhem. Une expérience fondatrice : « Je suis arrivée et d’emblée, on m’a donné les clefs de l’école » se souvient-elle. « Tout ce qu’on nous demandait, c’était de construire et de défendre nos projets ». Cours de vidéo, d’éclairage, de Contact Impro… Les outils sont fournis. Cecilia se passionne pour l’improvisation et l’analyse du mouvement, dont l’enseignement est assuré par Steve Paxon, Simone Forti et d’autres artistes-pédagogues issus du mouvement de la Post Modern Dance américaine(…)
Pour en savoir plus, rendez-vous pages 36 et 37 du 29 mille lieux n°3 !