Olivier Lafuente - Agence O and J
L’objet de toutes les attentions
Profession, designer. Derrière cette profession, une entreprise installée à Pont-Aven, O & J, est un homme aux compétences multiples, Olivier Lafuente. Ingénieur en bâtiment de formation, il a élargi au fil des ans ses connaissances, pour aujourd’hui proposer une palette qui va de la conception d’une petite table basse à l’aménagement d’un vaste espace public, en passant par la rénovation intérieure d’un bâtiment.
« J’ai toujours aimé dessiner et quand j’étais gamin, je traînais dès que je pouvais dans les ateliers artisanaux et industriels ».
Olivier Lafuente a gardé cette passion, ce regard accéré : « quand je vois un objet, c’est plus fort que moi, il faut que je le décrypte, que je le déconstruise ».
Une feuille de papier, le crayon à portée de main, il crée, dessine, corrige, aussi inspiré pour imaginer un mobilier, construire un parcours urbain, ou un projet architectural. Dans une époque ou l’immatérialité est omniprésente, « mon travail de designer a encore plus de sens, car j’ai le sentiment de créer du lien à travers un objet que l’on touche, ou un espace où on vit ».
On retrouve là sa définition du designer : «c’est le détail des proportions, le choix des matières, et l’harmonie des couleurs qui font qu’un design est réussi. La cohérence est mon maître mot… à travers le design c’est une histoire que l’on raconte. »(…)
Pour en savoir plus, rendez-vous pages 14 et 14 du 29 mille lieux n°5 !
Agence O & J
13, rue Auguste Brizeux à Pont-Aven
Olivier Lafuente – 06 87 38 94 17
Les mots voyageurs, la sélection de l'été
La sélection des Mots Voyageurs
Le coup du lapin
D. Paquignon – Livre d’art – Ed. du Tripode
D. Paquignon est connu pour ses peintures et ses illustrations. Il signe ici son premier ouvrage.En créant de subtils monotypes, il illustre des faits divers aussi absurdes que tragiques, qu’ubuesques.. qu’il glane dans des journaux, des livres, des sites web.. : « Le Mari timbré », « La solution gay », « La bouteille à la mer ».
Le résultat est un OLNI d’une grande qualité aussi hilarante que dérangeante.
Alors lisez-le…
Pour en savoir plus, rendez-vous page 23 du 29 mille lieux n°5 !
LES MOTS VOYAGEURS
2, place Hervot, 29300 Quimperlé
02 98 09 02 66
Nolwenn Le Lay
En verre et en couleurs
Sa bigoudène Pop est devenue l’un des symboles de la Bretagne. Nolwenn Le Lay a créé cette figurine en verre fusé il y a quelques années. Même si cette identité artistique est aujourd’hui bien identifiée, d’autres créations ont valu à l’artiste quimpéroise d’être reconnue dans son art, comme ce fut le cas pour une robe composée de 200 triangles de verre totalement originale.
Après une formation en arts appliqués, « je me suis orientée vers un DESS sur la couleur dans les projets d’environnement, spécialisation coloriste donc, à Toulouse ». C’est dans ce cadre qu’elle passe quatre mois dans l’atelier de verre Bataillou à Toulouse où elle découvre la fusion du verre, encore nouveau à l’époque il y a une vingtaine d’années. Une révélation : « la couleur, c’est quelque chose que je porte en moi depuis que je suis toute petite, et là, j’ai découvert une technique qui me permet d’y allier le travail du verre coloré : le fusing ». Sa première création, lors de son stage dans l’atelier toulousain, un nuancier en verre qui est toujours en service. Depuis, elle utilise le fusing dans des domaines aussi divers que la fabrication de pièces d’agencement en verre sur mesure, la réalisation de trophées personnalisés, la création de sculptures, de bijoux ou de figurines. Sa bigoudène Pop a été nominée au prix à la création Produit en Bretagne en 2012. « Le grand intérêt du fusing est qu’on travaille les couleurs au moment de l’assemblage des différentes couches de verre ». Tout le secret est ensuite dans la cuisson qui varie de 24 heures à 10 jours pour les créations les plus imposantes. « Chaque pièce est particulière et il en va de même pour chaque cuisson ». D’où la nécessité de garder tout en mémoire : « je note dans mes agendas les épaisseurs de verre et les temps de cuisson correspondant, pour pouvoir avoir des repères lorsque j’ai de nouvelles créations ». Avec toujours un petit moment de stress : « c’est à ce moment là que l’objet prend sa forme et il ne faut pas d’imprévu, comme une coupure électrique, mais c’est en même temps quelque chose de magique dont je ne me lasse pas »(…)
Pour en savoir plus, rendez-vous pages 36 et 37 du 29 mille lieux n°5 !
Ekyog
La mode bretonne, éthique et chic
Pionnière de la mode féminine écoresponsable depuis 2003, la marque rennaise Ekyog a ouvert 32 boutiques en France, dont plusieurs en Bretagne, et deux dans le Finistère, à Brest et Quimper. Conscientes que l’industrie du prêt à porter est très polluante, et hélas souvent préjudiciable à la santé et aux conditions de travail, les équipes d’Ekyog veulent proposer une mode meilleure, plus propre, qui allie savoir-faire, style et écoresponsabilité.
Faire différent, et montrer que cela est possible. Écolo dans l’âme, Claire L’Hostis, cadre supérieur, a eu un vrai coup de cœur pour la marque et s’est reconvertie en ouvrant la boutique de Quimper, en 2006, puis celle de Brest, en 2008. « Ce qui m’a séduite, c’est ce concept de commerce de centre ville, finalement comme un autre, mais différent dans le sens où il place l’écologie et l’éthique au cœur de tout. »
Chez Ekyog, les matières sont naturelles ou recyclées, et de préférence bio pour le coton, le lin, la laine, la soie… En tencel aussi, issu de pulpe de bois de forêts gérées durablement. Les fabricants doivent répondre à la charte Ekyog pour la non-atteinte à l’environnement et le respect des droits de l’Homme. « La culture du coton provoque la mort de 25 000 personnes par an, à cause des pesticides. Sans compter les teintures et autres produits toxiques. En Inde, berceau du coton bio, nous avons des relations privilégiées avec les petits fabricants. Nous nous assurons que leurs conditions de travail et leurs salaires soient corrects, qu’ils respectent bien les règles de sécurité, et bien sûr qu’aucun enfant ne soit impliqué… » explique Claire.(…)
Pour en savoir plus, rendez-vous pages 26 et 27 du 29 mille lieux n°5 !
EKYOG
EKYOG QUIMPER : 14 rue Astor • 02 98 64 24 67
Ekyog QUIMPER : 59 rue de Siam • 02 98 46 13 55
www.ekyog.com
Édito : Un an !
ÉDITO
Un an. Il y a un an, nous sortions le premier numéro de 29 mille lieux. Le début d’une aventure humaine que nous souhaitions partager avec toutes celles et tous ceux qui contribuent au dynamisme de ce beau territoire qu’est le Finistère en valorisant des savoir-faire et en mettant en lumière des femmes et des hommes qui habitent et travaillent dans ce département.
Un an après, le magazine a fait sa place. Vous êtes de plus en plus nombreux à nous dire combien vous vous retrouvez dans cette ligne éditoriale centrée sur des femmes et des hommes, artisans, commerçants, entrepreneurs… Ce magazine leur est dédié.
Aller à leur rencontre, c’est partager un peu de leur vie, de leur histoire. Aller à leur rencontre, c’est prendre le contre-pied d’une mondialisation qui laisse peu de place à l’individu, mais aussi d’une médiatisation à outrance des grandes enseignes. Nul autre ambition pour nous que de montrer qu’un territoire, un département ne doit son dynamisme et sa richesse qu’aux femmes et aux hommes qui ont choisi d’y travailler, d’y construire un projet professionnel et de vie conforme à leurs aspirations.
Notre magazine a aussi l’objectif de vous faire découvrir, ou re-découvrir, des lieux, et en particulier ces centres-bourgs et centres-villes, malheureusement lentement abandonnés au profit des zones périphériques commerciales. Prenez le temps de revenir arpenter les rues du centre, y découvrir un patrimoine bâti d’une grande richesse mais aussi bien évidemment ces commerces qui participent grandement au dynamisme d’une cité.
L’équipe 29 mille lieux magazine
La sélection littéraire du printemps
La sélection des Mots Voyageurs
Le poids de la neige
Christian Guay-PoliquinRoman adulte – Ed. de l’Observatoire
Après des années d’absence, un homme revient dans son village natal, enseveli sous la neige, coupé du monde, à l’entrée duquel, il a un accident. Cassé de partout, les habitants le confient à Mattias, citadin victime du mauvais temps, en échange d’un hypothétique retour à la ville au printemps.
Les deux hommes vont se retrouver prisonniers de l’hiver, de leur maison, de leur face-à-face, des tensions, des visites de la belle Maria, de José, de Jude…
Tiendront-ils le coup face au bruit du silence, face au silence de la neige?
Eblouissant, captivant, menaçant, inquiétant.. A lire sous la couette.
Pour en savoir plus, rendez-vous page 19 du 29 mille lieux n°4 !
LES MOTS VOYAGEURS
2, place Hervot, 29300 Quimperlé
02 98 09 02 66
Label Pierre
Un petit château, une grande maison de famille
Niché dans un écrin de verdure, au bout d’une allée boisée, ce joli château est à vendre. Avec ses quatre tours, son bâti de près de 600 m2 et son parc arboré, ici règne une atmosphère raffinée qui satisfera tous les passionnés d’histoire et amoureux de la nature.
« Nous sommes arrivés ici car nous souhaitions changer de vie. On a réalisé un rêve : recevoir des hôtes du monde entier et habiter un havre de paix. »
Passionné par l’histoire des lieux, son propriétaire nous la raconte facilement. « Le château a été édifié en 1834 : Victor, comte de Kerouallon, petit-fils du Sénéchal de Quimperlé, achète les terres du village de Kerlarec et y construit un relais de chasse. Sa fille Constance épouse le Baron de Lépinau, descendant d’un frère de Jeanne d’Arc et venu de Lorraine. Ils s’installent et leurs descendants y vivront jusque dans les années 80. »
Ici, règne encore la saveur d’un temps oublié. Le lieu est élégant, décoré avec soin. Dans le spacieux vestibule, des panoramiques d’époque rappellent la période romantique, de nombreux vitraux illustrent la vie de Jeanne d’Arc et ce passé lorrain. Le salon est d’époque avec sa cheminée, ses moulures et ses boiseries aux couleurs naturelles ; la bibliothèque et la vaste véranda sont baignées de lumière. En enfilade, à l’arrière, une grande salle à manger, une petite salle à manger intimiste, une cuisine avec accès sur l’extérieur et un bureau. Parquets, carrelages anciens, doubles portes et recoins ajoutent au charme de la demeure. Partout, de hautes fenêtres ouvrent sur le parc et sa végétation semi tropicale.(…)
Pour en savoir plus, rendez-vous pages 16 et 17 du 29 mille lieux n°4 !
LABEL PIERRE
Agence de Riec sur Bélon : 24, rue François Cadoret – 02 98 71 32 70
Agence de Quimperlé : 9 bis, place Hervo – 02 98 09 25 96
www.label-pierre.com
Roger Rode - Peintre sculpteur Finistérien de cœur
Peintre sculpteur Finistérien de cœur
Caché en bout de zone artisanale, porte grande ouverte, l’atelier de Roger Rode ressemble à un bateau à quai : tout en bois, couleur chaude : un rouge brique qui rappelle les voiles de certains vieux gréements, bas de plafond… Rien d’étonnant pour cet artiste qui a toujours mis l’eau au cœur de ses tableaux : la Loire, l’Aven, l’océan.
Certificat d’études en poche, il part d’Orléans, avec sa classe en voyage scolaire à Paris. Visites classiques pour ce cadeau de fin d’études : Arc de triomphe, Tour Eiffel et le musée du Louvre ! C’est là que pour Roger Rode le déclic se fait, il rentre non pas avec une tour Eiffel miniature mais avec un fascicule sur Le Titien. Il annonce à son père qu’il veut entrer aux Beaux Arts. Il s’entend répondre que l’on ne sort pas de là avec un métier ! Réflexion faite, il choisit la formation qui se rapproche le plus de son rêve : tailleur de pierres. Après quelques années, il arrête ce métier rude pour le corps. Suit une vie faite de petits boulots, une quinzaine d’années à Tours où il tiendra avec sa femme, Liliane, un bistrot-cabaret : Le Chasse marée. Ils y accueillent un groupe de chanteurs marins qui les invitent à venir quand ils veulent dans leur belle région, la Bretagne.
Dans les années 90, après avoir tout vendu à Tours, ils achètent fourgon et caravane et les voilà en Bretagne : Quiberon, Audierne, Douarnenez,… Un peu désabusés, ils s’arrêtent à Pont-Aven pour « voir ». Et c’est là qu’ils louent un atelier. En 2003, ils s’installent à Névez, et ne semblent pas avoir envie d’en bouger(…)
Pour en savoir plus, rendez-vous pages 36 et 37 du 29 mille lieux n°4 !
La Transat AG2R La Mondiale - le village avec la CCIMBO
Horizons et perspectives pour tout un territoire
Du 14 au 22 avril prochain, la Transat AG2R attend entre 60 000 et 100 000 visiteurs pour sa septième édition au départ de Concarneau. Toute la Cornouaille se mobilise pour créer l’événement.
Une vingtaine de concurrents sera au départ de cette 14e édition de la Transat AG2R, qui partira le dimanche 22 avril à 13h, et rejoindra le port de Gustavia à Saint-Barthélémy. Sur leur Figaro2, cette épreuve de championnat de France Elite de course au large offre aux amateurs et professionnels de la voile en double et à armes égales, l’un des challenges transatlantiques les plus difficiles à conquérir. Cette course révèle avant tout le talent de jeunes marins prometteurs, affrontant des skippeurs aguerris. Soutenus et portés par les entreprises du territoire, tous se retrouvent, dix jours avant de s’élancer, au village de course qui cette année encore proposera au public conquis, animations et expositions de plus d’une centaine d’entreprises privées partenaires de l’événement, avec comme coordinatrice et chef d’orchestre principal, la CCI métropolitaine Bretagne ouest.
Pour Jean-François Garrec, son président, il s’agit avant tout de « valoriser les entreprises du territoire, montrer leurs atouts, faciliter le contact avec le public et mettre en réseau les porteurs de projets innovants. » Pour cela, la confiance entre partenaires doit être totale et la mobilisation des acteurs locaux très forte. « Cette course ouvre la saison touristique. La ville de Concarneau et tous nos partenaires privés, commerçants, entreprises jouent le jeu. Notre objectif commun est bien de susciter un intérêt au-delà de notre microcosme local. C’est très bénéfique pour tous » renchérit-il. « Pour certains professionnels, ce village est une véritable vitrine, l’occasion « hors les murs » de montrer leurs compétences et de mobiliser en B to B (Business to Business) » ajoute Vincent Coppola, directeur Entreprises et Territoire.
(…)
Pour en savoir plus, rendez-vous pages 20, 21, 22 et 23 du 29 mille lieux n°4 !
Crédits photos © Alex Courcoux
Le domaine de Beg Porz
Pour des vacances autrement
À l’embouchure de la rivière du Belon, au cœur d’un environnement exceptionnel, le Domaine de Beg Porz est le village idéal pour des vacances sereines, riches en animations variées et ouvertes sur la faune, la flore et le patrimoine du territoire.
« Beg Porz », un nom qui sonne, qui invite au voyage. Il signifie : « Port de la pointe ».
Au bout de la petite route sinueuse qui part de Moëlan-sur-Mer, avant d’arriver à Kerfany les Pins, le Domaine de Beg Porz est un point de départ magnifique pour découvrir les trésors du Finistère sud. Propriété de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) depuis 1963, ce domaine de 2 hectares avec près de 800 mètres de façade maritime, a depuis son origine comme objectif d’offrir au plus grand nombre des vacances de qualité, ouvertes sur le territoire et tournées vers des activités nautiques. « A l’origine, Beg Porz a été construit pour les enfants des Alpes qui luttaient contre le crétinisme goitreux, maladie couramment rencontrée en montagne et attribuée au manque d’iode. Depuis, ici, on reste attaché au tourisme social et familial » raconte Jean-Marc Jourdain, le directeur du domaine depuis 7 années. «Beg Porz est une association et non une entreprise. Notre action sociale est importante surtout vis-à-vis des enfants des agriculteurs qui partent peu en vacances et des seniors dont les budgets sont restreints. Nous proposons même des séminaires d’accompagnement au deuil pour le compte de mutuelles du monde agricole… »
Pour en savoir plus, rendez-vous pages 12 et 13 du 29 mille lieux n°4 !
Crédits photos © Beg Porz